Pile à lire: 12 livres pour 2021

Comme l’année dernière, j’ai eu envie de parcourir ma bibliothèque et d’y sélectionner 12 livres que je souhaite lire au cours des 12 prochains mois.

Et toujours comme l’année dernière, je sais très bien que j’en lirai probablement la moitié (ça sera toujours mieux qu’en 2020: sur ma liste initiale de 12 livres, je n’en ai lu que… 4), et que d’autres envies viendront très rapidement se greffer à cette liste. Sans compter le nombre de bouquins qui figurent déjà dans ma to-read list mais ne se trouvent pas dans ma bibliothèque. Bref, c’est sûrement pas cette année que je vais arrêter d’être intéressée par plus de livres que je n’arrive effectivement à en lire (mais c’est pas grave).

Fiction

• Les Cieux pétrifiés de N. K. Jemisin
  Le troisième et dernier volume des Livres de la Terre Fracturée, dont j’ai beaucoup aimé les deux premiers tomes (je vous parle du premier dans le billet consacré à mes lectures du printemps 2020).
• Qui a peur de la mort ? de Nnedi Okorafor
  De la fantasy post-apocalyptique sur fond de mythologies et de spiritualité africaines.
• L’Espace d’un an de Becky Chambers
  Le premier tome d’une trilogie space-opera, où on suit l’équipage d’un vaisseau qui creuse des tunnels dans l’espace.
• Sous les branches de l’udala de Chinelo Okparanta
  L’histoire d’amour de deux jeunes filles nigérianes, de la fin des années soixante (en pleine guerre du Biafra) au début des années 80.
• Caresser le velours de Sarah Waters
  Ce roman était déjà présent dans ma liste de l’année dernière mais je ne l’ai finalement pas lu. On y suit une jeune anglaise de la fin du 19^e siècle, qui tombe amoureuse d’une chanteuse de music-hall et décide de quitter son village natal pour l’accompagner à Londres.
• Comme un ruban de soie rouge de Cecily Wong
  Une saga familiale qui se déroule entre la Chine et Hawaï, du tout début du 20^e siècle aux années soixante.

Essais

• La Terreur féministe de Irene
  Une réflexion sur la place de la violence dans les actions militantes, et plus spécifiquement dans la lutte contre le patriarcat.
• Agir ici et maintenant: Penser l’écologie sociale de Murray Bookchin de Floréal Romero
  Cet essai est cité à plusieurs reprise par Isabelle Attard dans Comment je suis devenue féministe – elle en a d’ailleurs rédigé la préface – et me donne l’impression d’être une approche accessible des théories de Murray Bookchin.
• Je ne sais pas quoi faire des gentils blancs de Brit Bennett
  Recueil de neuf textes qui traitent des conséquences du racisme et de la suprématie blanche sur le quotidien des personnes noires.
• Où va l’argent des pauvres ? de Denis Colombi
  Un essai de sociologie qui déconstruit les préjugés autour de la manière dont les personnes pauvres gèrent leur argent.
• Nouvelle mère de Cécile Doherty-Bigara
  Le témoignage d’une jeune mère qui se heurte au fameux mythe de l’épanouissement ultime que la maternité est censée apporter à la vie d’une femme. Je n’ai pas d’enfants, je ne souhaite pas en avoir, mais la place de la maternité dans la vie des femmes, mères ou non, est un sujet qui me passionne et j’ai hâte de lire cet ouvrage dont j’en entendu dire le plus grand bien.
• Le ventre des femmes de Françoise Vergès
  Dans les années 1960-70, l’avortement est encore interdit et criminalisé en France métropolitaine. À la même époque, dans les départements d’outre-mer, la pratique d’avortements et de stérilisations, effectuées sans le consentements des femmes concernées, est encouragée par le gouvernement français dans le but de contrôler la « surpopulation » des anciennes colonies. Dans cet essai, Françoise Vergès s’intéresse à la manière dont le ventre des femmes est instrumentalisé et racialisé par la société post-coloniale.

Avez-vous lu certains de ces livres ? Quelles lectures vous font envie pour ces prochains mois ?