Une de mes copines de yoga nous confiait, il y a quelques semaines, qu’elle se sent toujours un peu raplapla aux changements de saisons. J’ai réalisé que pour moi, cette année en tout cas, c’est l’inverse qui se produit. Malgré l’habituelle fatigue due à mon incapacité à aller me coucher à des heures raisonnables (trop de choses intéressantes à faire pour perdre mon temps à dormir), j’ai l’impression de déborder d’énergie; j’ai envie de changer d’air, de me lancer des petits défis, de voir du monde.
J’aime les entre-saisons, observer la nature qui change, les paysages qui se modifient du tout au tout en l’espace de quelques semaines. Ces températures douces qui invitent à la flânerie, à prendre du temps pour moi, à m’interroger sur la manière dont j’occupe mon temps. Et le grand retour des « première fois » de l’année: la première pause de midi au soleil, la première glace au bord du lac, le premier apéro sur le balcon (celui-là je l’attends encore).
Pendant ces deux derniers mois, j’ai fait de la raquette pour la première fois de ma vie (je n’ai pas adoré, mais la vue était bien belle), passé une journée à Disneyland avec ma petite jumelle parisienne, un week-end pluvieux mais reposant à Bâle avec mon amoureux. J’ai regardé le printemps s’installer, participé à un atelier de pâtisserie végétalienne, et fait un bond de géant hors de ma zone de confort en assistant à un chouette afterwork où je ne connaissais personne (exploit de l’année: j’ai même parlé à des gens).
J’ai aussi décidé de réessayer d’aller « courir » régulièrement (j’utilise des guillemets car « courir » est un bien grand mot pour quelqu’un qui frôle la mort par asphyxie au bout d’une minute trente de marche rapide), je suis consciente que je ne bouge pas assez et qu’un peu d’exercice me ferait le plus grand bien. Pour l’instant ça marche pas trop mal, en avril j’ai réussi à me motiver pour une petite session de 20 minutes une fois par semaine, suivie de quelques exercices prescrits par ma prof de yoga pour essayer de soulager mes douleurs au dos. Et pour la non sportive chronique que je suis, le simple fait de ne pas brûler mes baskets sitôt rentrée chez moi représente déjà une réussite dont je suis très fière !
2 commentaires
Nadine
J’aime bien tes photos et ton humour (je me reconnais dans ta description sportive). Cette idée d’instantanés est vraiment sympa.
Aline
Merci beaucoup pour ton gentil commentaire !
J’avoue que quand il est question de sport, l’auto-dérision est la seule approche possible me concernant (mais bon le principal c’est d’essayer hein 😉