En juin, il y a eu cet incroyable ciel matinal, le chat qui se prenait pour une plante verte (mais elle n’aime pas trop trop que je l’arrose), les belles balades, la récolte annuelle de fraises, les fins de journée en terrasse, les pique-nique au bord du lac…
Cette année, ça fait huit ans que j’ai terminé mes études et pourtant, à cette période, je ressens toujours un peu la fin de l’année scolaire qui approche. C’est peut-être lié au fait qu’il reste pas mal d’étudiants dans mon entourage et que j’entends beaucoup beaucoup parler d’examens et de l’arrivée des grandes vacances (j’essaie de ne pas déprimer en pensant aux miennes qui sont encore LOIN) (mais bon je serai en vacances quand tout le monde recommencera le boulot / les cours, je frimerai à ce moment là) (en attendant je peux aller faire la sieste ?), ou alors je reste conditionnée par 17 ans à vivre au rythme de l’école.
Toujours est-il que juin m’a vraiment laissé cette sensation de course folle avant l’été. Je n’ai rien vu passer et pouf c’était fini. Ces dernières semaines, j’ai l’impression de n’avoir jamais arrêté de courir dans tous les sens, j’ai fait plein de trucs et c’est cool mais là j’ai juste envie de dormir et de rester chez moi toute la journée à regarder séries ou à bouquiner sur le balcon (je l’ai déjà dit que mes vacances c’est dans LONGTEMPS ?).
Sans transition, j’ai envie de partager avec vous ma petite fierté du moment: en juin, je n’ai pas mangé une seule fois ni viande, ni poisson. Ça fait environ trois mois que j’ai décidé de passer progressivement au végétarisme, après une longue phase de réflexion sur mon alimentation et de réduction progressive de ma consommation d’animaux (je pense d’ailleurs vous en reparler bientôt). Je n’y suis pas encore, ça me prendra sûrement encore un peu de temps car j’ai décidé d’aller à mon rythme, pour éviter aussi bien la frustration que la culpabilité en cas de « craquage ».
Mais voilà, en juin ça s’est fait sans trop y réfléchir et je trouve que c’est un premier pas important – même si je dois reconnaître que c’est plus facile à cette saison où je pourrais me nourrir exclusivement de courgettes et de pâtes au pesto. Et au final, et bien ça ne m’a pas manqué plus que ça, j’ai mangé des tas de repas délicieux sans ressentir aucune envie particulière de sushis, de sauce bolognaise ou de crêpe provençale thon – mes trois kryptonites quand il est question d’alimentation végétarienne.
2 commentaires
Charlie
Félicitations pour ton mois sans viande ni poisson !!
Moi j’en suis au tout début de cette phase de réflexion, j’ai beaucoup ralenti la viande, mais je ne me sens pas capable d’arrêter tout. Y aller progressivement me semble un très bonne méthode, comme tu dis ça doit aider pour éviter les frustrations !
(et ce ciel matinal est magnifique <3)
Aline
Mercii ! 🙂
C’est pas facile de changer ses habitudes alimentaires, et puis dans nos pays le végétarisme reste un mode d’alimentation encore un peu marginal, quand je dis que je suis en train d’arrêter la viande et le poisson la plupart des gens ouvrent des grands yeux et me demandent « mais tu manges QUOI alors ?? ». Même si c’est de plus en plus courant, ça reste compliqué de trouver de vraies options végétariennes dans les restos qui ne sont pas spécialisés par exemple (ou alors c’est la fameuse assiette végétarienne de légumes vapeur, genre le truc le plus chiant de la Terre ^^’).
En Suisse, il a été plusieurs fois question d’instaurer un jour végétarien dans les cantines scolaires, ça a fait un gros scandale en mode « c’est quoi ces extrémistes fous qui veulent priver ces pauvres enfants de leur steak quotidien ??? »
Donc déjà se poser des questions et remettre en question ces habitudes c’est un très gros pas, donc bravo à toi aussi !
(et oui pfiou j’assiste souvent à des spectacles incroyables le matin depuis mon train qui longe le lac *.* )