Depuis Galway, nous nous sommes rendus au petit port de Rossaveel pour prendre un ferry qui nous a emmené sur la plus grande des trois îles de l’archipel d’Aran. Le voyage en bateau a duré une quarantaine de minutes, mon estomac et moi-même avons eu tout le temps de découvrir que sur l’Atlantique, même un jour bien calme, ça secoue plus que sur le lac de Neuchâtel. J’étais donc plutôt contente de remettre pied à terre.
Dans les guides, les Aran Islands sont décrites comme l’endroit le plus « authentique » d’Irlande. On a eu du mal à définir s’il s’agit d’authentique pour les touristes ou de « vrai authentique », il n’empêche que c’est effectivement le seul endroit où nous avons entendu parler irlandais. Une fois sur place, nous avons loué des vélos avec l’idée de faire une grande boucle sur l’île qui nous aurait permis de voir la côte, des falaises, et les ruines d’un fort vieux de plus de 4000 ans. Nous ne sommes jamais arrivés jusque là… A force de nous arrêter tous les 500 mètres pour admirer le paysage, le temps a passé très vite et nous avons préféré profiter du bord de l’océan plutôt que de rejoindre les minibus touristiques au fort.
De retour à Galway, nous avons soupé dans le quartier de Salthill avant d’aller boire une bière dans un pub réputé, le O’Connors, qui se dit être le premier « singing pub » d’Irlande. Deux musiciens s’y produisaient ce soir-là, un pianiste-chanteur et un guitariste, tous deux excellents. Le pub s’est rapidement rempli quand ils ont commencé à jouer et j’ai été assez fascinée par l’hétéroclisme de la clientèle: des jeunes, des personnes âgées, des vacanciers, des habitués… L’ambiance était chaleureuse, les gens contents d’être là, d’écouter de la bonne musique, de partager ce moment avec des amis ou de parfaits étrangers.
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Nath
« mon estomac et moi-même avons eu tout le temps de découvrir que sur l’Atlantique, même un jour bien calme, ça secoue plus que sur le lac de Neuchâtel. » Je compatis et je me reconnais tellement ! Toujours aussi beau à part ça