L’été passé, j’ai eu envie de vous proposer une série de quatre articles, répartis sur les douze mois à venir, dédiés au joli jardin botanique de Neuchâtel.
J’ai toujours aimé observer la manière dont la nature change au fil des saisons, j’y trouve quelque chose de fascinant et réconfortant à la fois, et je ne connais pas de meilleur endroit pour ça.
Ce samedi-là, je me suis esquivée pendant une heure ou deux d’un déménagement où je ne servais de toute façon pas à grand chose (je suis totalement cette personne qui ne porte que les cartons de coussins, même pas honte) pour profiter de la lumière bien spécifique aux fin d’après-midi d’automne. C’était un jour d’octobre parfait, un jour encore doux mais où on sent que l’arrivée du froid est proche, un de ceux qui me feraient préférer cette saison à toutes les autres s’ils n’étaient pas aussi rares. Au début de ma balade, je crois que j’ai cherché avant tout à capturer les couleurs flamboyantes des feuillages et des plantes encore bien vivantes. Et puis peu à peu, je me suis mise à observer davantage celles qui avaient dépassé ce stade et commencé à faner.
Et j’ai trouvé un esthétisme, une poésie, que je n’attendais pas vraiment dans ces fleurs déjà mortes, dans ces feuilles déchirées et recroquevillées sur elles-mêmes.
1 commentaire
Cyrielle - The Wild Panda
Waouh, la nature est sublime à toutes les saisons et tes photos le rendent bien.