Exposition « Land Art 2016 » au jardin botanique de Neuchâtel

Lors d’une balade au jardin botanique de Neuchâtel, il y a quelques semaines, j’avais repéré d’étranges petits bonhommes en papier qui cheminaient en file indienne le long d’une grosse racine.

Il s’agissait en réalité des premiers éléments mis en place pour une très belle exposition de land art que l’on peut découvrir depuis début avril et jusqu’à l’automne prochain.

Je ne suis pas du tout familière du land art, on avait vaguement expérimenté cette tendance artistique dans le cadre d’un cours à l’école d’art, mais vraiment vite fait et sans beaucoup creuser le sujet. D’après Wikipédia, il s’agit de créer des œuvres qui s’inscrivent dans le milieu naturel et en utilisent les matériaux. Ces installations sont amenées à évoluer avec le temps et leur environnement, et finalement à disparaître.

Les œuvres de l’exposition « Land Art Neuchâtel 2016 » ont été réalisées par 10 artistes, certaines de manière individuelle, d’autres en groupe. Elles sont dispersées à travers tout le jardin et s’y intègrent parfaitement. Je n’ai trouvé aucun plan qui en indiquerait les emplacements, il faut donc prendre le temps de se balader pour rencontrer ces installations surprenantes, intéressantes ou émouvantes au hasard de nos déambulations. Pour ma part, je me suis très vite prise au jeu, j’ai passé plus d’une heure à explorer les sentiers du jardin botanique, et je n’ai même pas réussi à tout voir.

J’ai également aimé l’absence de longues explications; chaque œuvre n’est accompagnée que d’un texte bref, parfois juste quelques mots, un poème, un extrait de discours. Je me suis sentie libre d’y chercher moi-même une interprétation, d’y projeter mon propre ressenti, d’y voir une histoire, ou de juste apprécier l’esthétisme et la mise en scène.

Je pense y retourner de temps en temps d’ici au mois d’octobre, pour essayer de dénicher les œuvres que j’ai ratées la première fois, mais surtout car je suis très curieuse d’observer leur évolution au fil du temps. Et puis allez j’avoue, tout prétexte est bon pour retrouver cet endroit que j’aime probablement plus que n’importe quel autre ♥︎