Lectures de janvier et février 2018

Lectures de janvier et février 2018

Je vous en parlais rapidement ici, j’ai envie de changer un peu le format de mes articles « revues de lectures« . Quand j’ai créé ce blog, j’avais l’envie de partager régulièrement mes coups de cœur littéraires dans des articles dédiés; je l’ai fait deux fois et puis j’ai lâché l’affaire. Alors que j’aime les livres, j’aime en parler, j’aime lire les recommandations d’autres blogueuses.

Quant à mon bilan annuel, même si ce format me plaît et que je pense le conserver, il s’agit d’un type d’article qui me prend un temps fou à rédiger et dans lequel je n’arrive pas à entrer suffisamment dans les détails des livres dont j’ai envie de vous parler. Notamment parce que pour la plupart, je les ai lus depuis trop longtemps pour m’en souvenir de manière précise.

J’ai donc envie d’essayer un nouveau format, où je partage mes lectures les plus récentes. Pas forcément que des coups de cœur, vous le constaterez d’ailleurs dans ce billet: deux des trois bouquins dont je vous parle n’entreront clairement pas dans mes lectures préférées de l’année. Mais je ne les trouve pas mauvais pour autant, et je pense qu’il est parfois intéressant d’analyser ce qui nous a justement déplu dans une lecture (en l’occurrence dans mon cas, ça risque de souvent finir en critique féministe). À l’inverse, si j’ai beaucoup apprécié ma lecture de la BD Mars Horizon et que je la recommande sans hésitation, je n’ai pas grand chose à dire à son sujet pour autant (mais lisez-la, c’est une lecture agréable et très instructive !).

Je vous laisse donc avec le compte rendu de mes premières lectures de l’année, qui ont été pour le moins variées au niveau du genre: un roman d’aventure jeunesse, une BD de science-fiction / vulgarisation scientifique, un essai sur le véganisme, une romance sur fond de fiction historique et un court roman français dont le joli titre cache une histoire sans intérêt et bourrée de clichés. Trois d’entre eux figuraient dans ma pile à lire pour 2018, et tous se trouvaient déjà dans ma bibliothèque.

Et vous, vous avez lu quoi ces deux derniers mois ?


Les animaux ne sont pas comestibles Martin Page

Dans cet essai, Martin Page fait le récit de son cheminement vers le véganisme, vers un mode de consommation plus éthique, plus réfléchi. Il partage les réflexions qui l’ont amené sur cette voie, les difficultés rencontrées au quotidien, les découvertes, les questionnements et les réactions que cela suscite auprès de son entourage.

J’ai été touchée par la sincérité de l’auteur, et me suis beaucoup retrouvée aussi bien dans ses réflexions que dans les anecdotes qu’il partage. Son discours est radical, mais reste toujours bienveillant et inclusif. Sa position est très claire dès le début: il est contre le fait de manger des animaux, leur lait ou leurs œufs, de porter du cuir, de fréquenter les cirques, et milite pour l’abolition de l’exploitation animale. Toutefois, il n’oublie pas pour autant que devenir végane n’est pas simple pour tout le monde, et qu’on ne progresse pas tous au même rythme. Il reconnait par exemple que c’est plus facile de changer nos habitudes alimentaires et de consommation quand on ne doit pas lutter contre d’autres formes d’oppressions qui nous touchent plus directement, quand on a une certaine aisance financière, ou qu’on est en bonne santé. Il considère comme important chaque pas qui témoigne d’une plus grande compassion à l’égard des animaux; même si la fin de leur exploitation reste l’objectif, le végétarisme, ou même le fait de réduire progressivement sa consommation de produits animaux, sont des premières étapes qui mèneront peut-être plus loin et qui témoignent d’un questionnement et d’une sensibilité à la cause animale.

Faisant moi-même partie des personnes dont la transition est lente et parfois laborieuse, j’ai trouvé ces propos déculpabilisants mais surtout très encourageants. Oui c’est parfois compliqué, mais ça ne veut pas dire que je n’y arriverai pas.

L’auteur aborde de nombreux aspects du véganisme, aussi bien pratiques que théoriques. Il détaille pourquoi la consommation de lait ou d’œufs est aussi problématique que la consommation de chair animale, parle des problèmes avec l’industrie du cuir, de la laine, avec les zoos, les cirques et les tests en laboratoire. Il évoque la question du véganisme pour les enfants, explique à quels nutriments les personnes végétaliennes doivent faire attention et insiste sur l’importance de bien se documenter pour éviter de mettre sa santé en danger.

Les animaux ne sont pas comestibles est un livre qui appelle à la bienveillance et à l’empathie, à l’égard des animaux mais aussi à l’égard des humains. Martin Page rappelle d’ailleurs que le mouvement animaliste combat un système, pas des individus. Un système de pensée, un système économique qui transforme des êtres vivants en biens de consommation. Il parle des liens entre les mécanismes du spécisme et ceux d’autres systèmes d’oppressions – sans pour autant faire de comparaisons inappropriées, et du fait que le militantisme végane se doit d’être inclusif et intersectionnel. En tant que personne privilégiée, on ne peut pas lutter pour les droits des animaux tout en s’asseyant sur ceux d’autres êtres humains.

Cette lecture m’a également permis de réaliser que j’ai envie d’adopter, petit à petit, un discours plus militant, plus engagé, et m’a apporté quelques outils pour le faire de manière correcte et sans agressivité. Les discussions autour du végétarisme et du véganisme peuvent vite prendre un tour très émotionnel – des deux côtés – le but n’est donc pas de tomber dans un dialogue culpabilisant qui pousse nos interlocuteur·rices sur la défensive. Mais pas non plus, sous prétexte de tolérance, d’excuser et de valider des comportements qui vont à l’encontre de nos valeurs. J’ai plusieurs fois été confrontée à des proches qui me disaient « Je respecte ton choix d’être végétarienne, et j’apprécie que tu respectes mon choix de manger de la viande ». La vérité, c’est que non, je ne respecte pas ça. Je le comprends (le contraire serait hypocrite, j’ai été omnivore pendant plus de 30 ans et je ne suis encore loin d’être végane), mais je ne le respecte pas pour autant. Plus qu’un choix, le fait de manger des animaux est le fruit de croyances et d’habitudes que je souhaite combattre. Je ne veux plus non plus utiliser le mot « viande » pour désigner les animaux qu’on exploite et qu’on massacre pour notre plaisir gustatif. Ce sont des êtres vivants qu’on a tué, pas de la viande.

Je ne conseillerais pas forcément ce livre à un·e végane de longue date, mais je pense qu’il s’agit d’une lecture très enrichissante pour les personnes en transition, celles qui se posent des questions ou qui ont peur que ça soit trop difficile.

Force est de constater que le véganisme reste l’engagement d’une extrême minorité. C’est normal: nous luttons contre un état de fait ancestral, nous luttons contre des habitudes culturelles ancrées en chaque être humain, nous luttons aussi contre l’industrie agroalimentaire et contre des gouvernements conservateurs. Le public s’indigne quand il découvre le traitement infligé aux animaux dans les abattoirs (il y a une sympathie universelle à l’égard des animaux), pourtant il passe vite à autre chose. Nous sommes sensibles à leur sort, mais nous sommes éduqués à oublier.

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Il n’y a pas de viande heureuse, tuer sans douleur n’est pas possible, parler de bien-être dans les abattoirs est de la pure propagande. Un agneau qui est tué pour être servi à table n’en a rien à faire de nos bons sentiments. Défendre les petits producteurs, défendre l’abattage à la ferme, c’est toujours trouver des excuses pour continuer le massacre des animaux.

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On n’a pas toujours été végane. On observe celui qu’on était quelques années plus tôt, mangeant une côte de bœuf, des sardines, du crabe, portant un blouson en cuir, achetant un portefeuille en peau de veau, des chaussures en peau d’agneau. On est incrédule.

Il est important de garder en mémoire notre propre expérience de la profondeur de l’aliénation. Ça permet de comprendre que, sur d’autres sujets, nous sommes encore aveugles. Ça invite à l’humilité.

Nous justifions tous nos aliénations chéries. S’en défaire est un long travail. En tant que végane, on doit comprendre ceux qui ne le sont pas.


La Belle Sauvage, Phillip Pullman

La Belle Sauvage Philip Pullman

À onze ans, Malcolm partage son temps libre entre l’auberge de la Truite, tenue par ses parents, le prieuré situé non loin de là, et son canoë, La Belle Sauvage, avec lequel il parcours les environs sur la Tamise. À l’auberge, lorsqu’il fait le service et débarrasse les tables, il observe avec curiosité les clients et écoute leurs conversations, surtout lorsqu’il s’agit de voyageurs et d’Érudits. C’est ainsi qu’il entend parler de la petite Lyra, âgée de six mois, qui a été recueillie par les sœurs du prieuré et à qui beaucoup d’étranges adultes semblent s’intéresser. Peu après, lors d’une de ses escapades à bord de La Belle Sauvage, il est témoin de l’enlèvement d’un homme qui était porteur d’un mystérieux message. Il va dès lors se retrouver peu à peu impliqué dans des mystères qui le dépassent, et qui semblent tous tourner autour de l’existence de Lyra.

Ayant beaucoup aimé la trilogie de La Croisée des Mondes, que j’ai d’ailleurs lue plusieurs fois, j’attendais ce préquel avec un mélange d’impatience et d’appréhension. Et c’est malheureusement avec une pointe de déception que j’ai refermé le livre au terme de ma lecture. Même si j’ai retrouvé avec plaisir certains personnages, l’aléthiomètre et les dæmons (surtout les dæmons ♥︎ ♥︎ ♥︎), on est très loin de l’univers riche et complexe des premiers romans. Pour un livre sous-titré Trilogie de la Poussière, on en parle finalement très peu, de la Poussière. La première partie introduit des personnages et des idées intéressantes, liées à l’étude de l’aléthiomètre mais aussi aux méthodes répressives utilisées par l’Église pour conserver son pouvoir et faire taire ses opposants. Des thématiques qui auraient pu enrichir celles abordées dans La Croisée des Mondes (La Belle Sauvage est d’ailleurs présenté comme un « companion book » et non comme une histoire totalement indépendante), mais qu’on ne retrouve presque plus dans la deuxième partie du roman.

La deuxième partie, parlons-en. Suite à un impressionnant déluge, la Tamise subit une importante crue et ses abords sont inondés. Pour protéger Lyra des personnes qui lui veulent du mal, Malcolm embarque avec elle et Alice, une jeune fille qui travaille à la cuisine de l’auberge, à bord de la Belle Sauvage en direction d’Oxford. Leur périple est constitué d’une succession de scénettes d’aventure plus ou moins liées entre elles, dont la structure est très linéaire et répétitive, et qui n’ont pas toujours d’impact sur le reste de l’histoire. J’avoue m’être lassée assez vite, et j’ai eu beaucoup de mal à m’intéresser aux enjeux de ce voyage puisqu’on en connaît l’aboutissement dès le départ.

Un autre aspect qui m’a beaucoup gênée dans La Belle Sauvage, c’est les rôles très genrés des deux personnages principaux, d’autant plus que le mélange des rôles traditionnels est justement un des points qui me plaisent dans La Croisée des Mondes. Lyra est une héroïne intrépide, désobéissante, un peu casse-cou, qui n’hésite pas une seconde à prendre des risques pour défendre ce qu’elle considère comme juste et pour protéger ceux qu’elle aime. Will quant à lui est un personnage plus réfléchi, plus posé, dont la préoccupation principale est de prendre soin de sa mère malade. L’un et l’autre ont des caractéristiques que l’on rencontre rarement chez des personnages de leur genre, ce que j’ai trouvé d’autant plus précieux dans un roman destiné à des adolescent·es. Dans La Belle Sauvage, au contraire, on retombe dans des rôles très stéréotypés: Malcolm est la parfaite figure du héro protecteur, le meneur courageux et naturellement intelligent qui prend les choses en main, rassure les faibles et affronte les méchants; pendant ce temps, Alice est un personnage très passif qui ne fait pas grand chose d’autre que s’occuper de la petite Lyra, alors même que c’est Malcolm qui s’est attaché à elle en premier lieu. C’est d’autant plus absurde que les deux personnages n’ont pas du tout le même âge: Malcolm est un enfant de onze ans et Alice une adolescente de seize, qui travaille déjà et aide à s’occuper de ses frères et sœurs; c’est assez surprenant qu’il soit systématiquement montré comme plus adulte et responsable.

Quelques points positifs quand même, car si ma critique est plutôt négative, il y a aussi plusieurs choses qui m’ont beaucoup plu: j’ai adoré TOUT ce qui a rapport aux dæmons, l’exploration de leur relation avec leurs humains et en particulier: bébé Pantalaimon ♥︎. J’ai également apprécié d’en apprendre un peu plus sur le contexte politique de ce monde parallèle ainsi que sur le fonctionnement de l’aléthiomètre, et j’espère vraiment que ces aspects-là seront davantage explorés dans le prochain tome (et aussi que Lyra sera plus âgée, parce que très honnêtement, un bébé de six mois dans un roman d’aventure c’est pas super passionnant).


De l’Eau pour les éléphants Sara Gruen

Jacob a 90 ans, ou peut-être 93, il n’est plus très sûr. Pensionnaire d’une maison de retraite depuis qu’il s’est fracturé la hanche, il souffre de se sentir déshumanisé et oublié par ses proches. Lorsqu’un cirque itinérant s’installe dans le parking en face de la maison de retraite, Jacob replonge peu à peu dans les souvenirs de sa jeunesse; au début des années 30, après la mort de ses parents et l’abandon de ses études de vétérinaire, il rejoint le cirque des frères Benzini, « Le plus grand spectacle du monde », en tant que soigneur. D’abord fasciné par l’univers haut en couleurs du cirque, il en découvre rapidement le côté sordide, l’exploitation et la misère que subissent hommes, femmes et animaux. C’est également là qu’il rencontre Marlène, la belle écuyère dont il tombe amoureux au premier regard. Celle-ci est alors mariée à August, le responsable de la ménagerie, un homme manipulateur et violent.

J’ai terminé ce roman avec un sentiment très mitigé. J’ai beaucoup aimé lire les passages qui se déroulent dans le présent, où on suit le quotidien et les réflexions du Jacob de 90 ans. La manière dont on traite les personnes âgées, en particulier dans les maisons de retraite, me touche énormément. Je suis révoltée par l’infantilisation qu’elles subissent, par le fait qu’on les gave de médicaments pour les garder bien dociles et qu’on les mette en marge de la société car on estime qu’elles n’ont plus rien à y apporter. J’ai trouvé ces questions abordées avec une certaine justesse, on ressent à la fois la frustration de Jacob, la nostalgie de sa jeunesse, mais aussi la jubilation que lui procure chaque petit acte de rébellion, chaque tentative pour reprendre le contrôle de sa vie.

Ces scènes sont toutefois courtes et anecdotiques, et servent avant tout de prétexte pour plonger dans la jeunesse de Jacob, qui constitue l’essentiel de l’intrigue. Le contexte historique de ce cirque itinérant qui se déplace par le train, au début de la Grande Dépression, et des problématiques sociales qui l’entourent m’a beaucoup intéressée. On découvre la dureté des coulisses du spectacle, la violence et les mesquineries soigneusement dissimulées derrière les paillettes et l’imaginaire lié au monde du cirque. La question de la relation entre les humains et les animaux, que ce soit ceux du cirque ou les animaux de compagnie, est également centrale. L’autrice tire un parallèle clair entre la violence envers les humains et celle envers les animaux. Ces derniers sont montrés comme des personnages à part entière, Jacob tisse des liens très fort avec eux, notamment l’éléphante Rosie ou Bobo le chimpanzé qui l’accompagne dans sa tournée de la ménagerie. Certaines scènes sont très dures, mais la cruauté n’est jamais ni gratuite, ni excusée. De mon point de vue, il y avait sûrement matière à écrire un très bon roman autour de ces thématiques, que j’ai malheureusement trouvé mal et peu exploitées.

Très vite, les aspects sociaux et éthiques sont remisés au second plan derrière une histoire d’amour un peu niaise qui ne ma pas du tout émue. Tout commence par un pseudo coup de foudre: Jacob aperçoit Marlène, elle est belle et délicate dans son justaucorps à paillettes roses, et le voilà amoureux. Ce n’est pas complètement incohérent avec le caractère du personnage qui est lui-même un peu niais, mais ça reste faible comme point de départ pour écrire une histoire d’amour crédible. J’ai également eu beaucoup de mal à ressentir de l’intérêt pour les personnages principaux que j’ai trouvé trop stéréotypés: Jacob, le jeune héro naïf qui va devoir apprendre la vie; August, l’antagoniste imprévisible, aussi charismatique que cruel; et Marlène, la belle demoiselle en détresse.

À ce sujet, j’ai trouvé les personnages féminins particulièrement décevants. Alors que les personnages masculins, même secondaires, ont droit à un minimum de développement, les rares femmes présentes sont cantonnées à des rôles très unidimensionnels et plutôt sexistes: objet de désir sexuel (Barbara, la danseuse orientale, la femme « exotique » dont l’unique but dans l’histoire est d’émoustiller le jeune Jacob); objet de quête amoureuse (Marlène, la femme pure et fragile); ou encore celui de la personne qui prodigue des soins (Rosemary, l’infirmière qui s’occupe de Jacob à la maison de retraite). Marlène a beau faire partie des personnages principaux, son histoire est à peine explorée, on ne s’intéresse pas vraiment à ce qu’elle ressent, à la manière dont elle supporte au quotidien le mariage abusif dans lequel elle est enfermée. Elle est là avant tout pour être belle, pour créer une tension narrative et attiser la rivalité entre Jacob et August, et ultimement pour être sauvée par le héro.


Mes autres lectures:

  • Mars Horizon, de Florence Porcel et Erwann Surcouf
    Une très chouette bande dessinée d’exploration spatiale, qui oscille entre science-fiction et vulgarisation scientifique. Les parties scientifiques sont très bien expliquées, j’ai appris plein de choses tout en prenant beaucoup de plaisir à suivre les personnages dans leur installation et leur quotidien sur Mars.
  • Les gens heureux lisent et boivent du café, d’Agnès Martin-Lugand
    Acheté pour son joli titre et la sublime couverture de cette édition limitée, ça reste selon moi les deux seuls points positifs du roman. J’ai trouvé ça terriblement mauvais, et surtout rempli de plein de vieux clichés puants qui m’horripilent: le personnage masculin odieux et violent, mais allez c’est pas de sa faute, c’est un torturé malmené par la vie (il n’en reste pas moins odieux et violent), la rivalité féminine pour un mec nul qui n’en vaut vraiment pas la peine, le personnage brisé qui ne peut se reconstruire que grâce à une histoire d’amour. Bref, j’ai beaucoup râlé pendant ma lecture, que j’ai terminée uniquement parce que le roman était court – et pour le coup, la fin m’a au moins agréablement surprise.

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