Bienne, mars 2018
Deuxième série de photos hivernales, prises lors d’une longue balade dans la forêt. Cette forêt que j’ai maintenant explorée à toutes les saisons et qui m’apporte, à chaque fois, le même apaisement.
Ce jeudi matin du tout début du mois de mars, le silence était presque total, à peine troublé par le craquement des branches sous le poids de la neige et les cris de joie des enfants qui me parvenaient étouffés par la distance. À chaque pas, mes pieds s’enfonçaient de quinze bons centimètres et je sentais l’humidité qui imbibait peu à peu mes chaussures en fin de vie. À chaque pas, mon index un peu engourdi par le froid appuyait frénétiquement sur le déclencheur de mon appareil photo.
J’aime la poésie et le minimalisme des paysages enneigés. J’aime l’or et le vert de la végétation qui contrastent au milieu de tout ce blanc. Plus que tout, j’aime cette impression de s’extraire, l’espace de quelques instants, du court normal du temps.
4 commentaires
Virginie
J’adore!
Bisous
Virginie
Aline
Merci ! 🙂
Bisous à toi
mo
superbes images !
Aline
Merci 🙂