Presqu’île de Crozon: balades, visites et curiosités

Bretagne: cimetière de bateaux de Camaret-sur-Mer
Le cimetière de bateaux de Camaret-sur-Mer. Pour être honnête, je ne lui ai pas trouvé grand intérêt, mais j’aime bien cette photo.

Pour ce second billet consacré à la presqu’île de Crozon, je vous parle un peu en vrac de tout ce que j’y ai aimé et qui ne rentrait pas dans la catégorie « respirons l’air de l’océan en longeant les falaises ».

Bretagne: pique-nique en compagnie d'un goéland au port de Camaret-sur-Mer
Ce goéland pas bien craintif avait l’air fort intéressé par la bonne baguette française qui faisait partie de notre pique-nique.

Le hameau classé de Rostudel

Nous avons commencé notre petite randonnée du Cap de la Chèvre à Rostudel, un minuscule village typiquement breton, composé entièrement de penn-ty. Il s’agit de ces maisons traditionnelles en pierres grises, avec leurs tuiles en ardoise, leurs volets et leurs portes peintes en bleu vif, que l’on rencontre un peu partout dans le Finistère.

Si Rostudel compte encore quelques résidents à l’année, la cinquantaine de petits logements qui le composent servent en majorité de résidences secondaires ou de maisons d’hôtes. Le jour de notre balade, nous n’y croisons d’ailleurs pas grand monde, et le village semblerait presque figé dans le temps s’il n’y avait ces quelques signes de vie: les potagers bien entretenus et les platebandes fleuries qui bordent les maisons, deux ou trois voitures garées à proximité, les jouets d’enfants qui traînent dans un jardin, la musique qui se faufile par une fenêtre entrouverte.

À deux pas des falaises et des sentiers de randonnée, entouré par la nature et loin de l’agitation des stations balnéaires, il règne ici un calme bienfaiteur; je comprends les gens qui aiment venir y passer leurs vacances, ou leur été entier.

Bretagne: village classé de Rostudel sur la Presqu'ìle de Crozon Bretagne: village classé de Rostudel sur la Presqu'ìle de CrozonBretagne: village classé de Rostudel sur la Presqu'ìle de Crozon Bretagne: village classé de Rostudel sur la Presqu'ìle de Crozon

La Maison des Minéraux

Située, elle aussi, sur la route qui mène au Cap de la Chèvre, la Maison des Minéraux est un petit musée dédié à la géologie de la presqu’île de Crozon. Je n’ai malheureusement pas de photos à vous montrer, car après une journée de balade, j’ai préféré laisser mon appareil dans le coffre de la voiture. Je le regrette un peu, j’ai beaucoup aimé cette visite et j’aurais voulu en ramener quelques images… mais voilà, il faudra donc me croire sur parole (ou demander à notre ami Google) !

Le musée est divisé en plusieurs salles au fil desquelles on découvre les spécificités géologiques de la région et, avec elles, un peu de son histoire. On peut y admirer de nombreux échantillons de roches, des fossiles de végétaux et d’animaux marins, des morceaux de cristaux issus de toute la presqu’île, du Massif Armoricain ainsi que du reste du Finistère. Mention spéciale pour la dernière salle de l’exposition permanente, qui regroupe une sublime collection de minéraux fluorescents. Toutes les 5 minutes, l’éclairage alterne entre lumière naturelle et lampes à rayons ultraviolets; les pierres d’apparence la plus banale se parent alors de couleurs vives, le spectacle est magique.

Maison des Minéraux de Crozon: géologie de la presqu'île Maison des Minéraux de Crozon: exposition de minéraux fluorescents
Maison des Minéraux de Crozon: géologie de la presqu’île et exposition de minéraux fluorescents.
Photos empruntées au site du musée. © Maison des Minéraux & Pierrette Broise – Licence BY-NC-SA

J’ai également eu un gros coup de cœur pour la petite boutique à l’entrée du musée, où je me suis offert deux sublimes spécimens de quartz issus d’un gisement breton.

La Maison des Minéraux
Rue du Cap de la Chèvre
29160 Crozon

Tarif adulte: 5€

Fermé du 1e décembre au 31 mars

www.maison-des-mineraux.org

L’Îlot des Capucins

Au moment où nous avons pris la route pour la péninsule de Roscanvel, au nord ouest de Crozon, j’ignorais tout de cet ancien fort militaire perché sur un îlot rocheux, dont nous avions vu quelques photos sur Internet et que nous projetions de visiter pendant notre journée « exploration de la presqu’île ». Son nom m’avait d’ailleurs induite en erreur, je pensais qu’il s’agissait des ruines d’un bâtiment religieux.

En arrivant sur place, nous découvrons avec une certaine déception que l’accès à l’îlot n’est pas du tout aménagé: situé au pied des falaises sur lesquelles nous nous tenons, il ne semble accessible que par une pente rocheuse assez raide, suivie d’un escalier creusé dans la pierre. Je ne le sens pas du tout, j’hésite, tiraillée entre ma trouille et l’envie d’y aller quand même. Nous sommes sur le point de regagner la voiture lorsque je vois approcher un groupe de quatre personnes âgées d’une bonne septantaine d’années. Pendant un instant, je me demande si elles tenteront la descente… avant qu’elles ne disparaissent dans la végétation dense qui se trouve sur notre droite. Nous y découvrons un minuscule sentier qui serpente à flan de falaise, caché au milieu des ronces.

La descente s’avère donc, au final, plus facile que nous le pensions. Le chemin est étroit mais pas trop raide, et la végétation haute me protège efficacement du vertige. J’avoue, je ne suis pas peu fière d’arriver en bas ! Après une petite difficulté supplémentaire – le passage d’accès entre le grand pont de pierre et les bâtiments du fort a été détruit, ça aurait été beaucoup trop simple si on avait pu simplement passer par la porte d’entrée – nous voilà dans un des lieux les plus fascinants que j’ai eu l’occasion de visiter.

Bretagne: ruines du fort militaire de l'Îlot des Capucins, sur la presqu'île de Crozon

La construction du fort des Capucins commence en 1848, d’après les plans dessinés un siècle et demi plus tôt par Vauban, un architecte et ingénieur qui est à l’origine de nombreuses fortifications militaires à travers toute la France. L’îlot abritait déjà des équipements militaires, datant d’un ou deux siècles plus tôt, dont il ne reste rien aujourd’hui. À l’époque, comme toutes les fortifications de la côte de Camaret, sa fonction principale est la défense de l’entrée du goulet de Brest contre les bateaux ennemis. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, le fort est occupé par l’armée allemande et subit des dégâts importants lors des bombardements. Il s’agit d’un lieu important de l’histoire de la libération de la Bretagne, puisque c’est ici qu’à eu lieu la reddition du général allemand en charge de l’occupation de Brest.

Laissé à l’état de ruine, le site reste classé comme zone militaire jusqu’en 2012, et son accès ne semble d’ailleurs toujours pas vraiment autorisé. Ce qui n’a toutefois pas l’air d’empêcher grand monde de s’y rendre: en plus du groupe de septuagénaires muni·e·s de leur pique-nique, nous y croisons quelques autres visiteurs ainsi qu’une petite équipe de tournage qui filme des plans pour le clip d’un pianiste. Quelques aménagements ont été effectués pour améliorer la sécurité des lieux, mais ça reste une ruine à l’abandon; l’accès à l’intérieur des bâtiments est interdit car dangereux, et la visite requiert une certaine prudence.

Si vous souhaitez en savoir davantage, je vous conseille la lecture de cet article du magazine numérique Port d’Attache.

Bretagne: ruines du fort militaire de l'Îlot des Capucins, sur la presqu'île de CrozonBretagne: ruines du fort militaire de l'Îlot des Capucins, sur la presqu'île de CrozonBretagne: ruines du fort militaire de l'Îlot des Capucins, sur la presqu'île de CrozonBretagne: ruines du fort militaire de l'Îlot des Capucins, sur la presqu'île de CrozonBretagne: ruines du fort militaire de l'Îlot des Capucins, sur la presqu'île de CrozonBretagne: ruines du fort militaire de l'Îlot des Capucins, sur la presqu'île de CrozonBretagne: ruines du fort militaire de l'Îlot des Capucins, sur la presqu'île de CrozonBretagne: ruines du fort militaire de l'Îlot des Capucins, sur la presqu'île de CrozonBretagne: ruines du fort militaire de l'Îlot des Capucins, sur la presqu'île de CrozonBretagne: ruines du fort militaire de l'Îlot des Capucins, sur la presqu'île de CrozonBretagne: ruines du fort militaire de l'Îlot des Capucins, sur la presqu'île de CrozonBretagne: vue sur la côte depuis l'îlot des Capucins

L’ancienne abbaye et l’hôtel abandonné de Landévennec

On continue avec des ruines et autres trucs délabrés – qui exercent sur moi une indéniable fascination – dans la commune de Landévennec, située à l’entrée de la presqu’île.

Petite info utile: le musée de l’ancienne abbaye de Landévennec, ainsi que la Maison des Minéraux de Crozon, font partie d’une carte de réduction des musées de la presqu’île. À partir du deuxième musées visité (sur cinq), elle permet d’obtenir une ou deux entrées à tarif réduit. Vous trouverez des infos à ce sujet sur le site de l’office du tourisme de Crozon.

Le monastère de Landévennec date du 5e siècle, au moment de l’arrivée de la religion chrétienne en terres bretonnes. En Bretagne armoricaine se développe alors une forme spécifique de christianisme celtique, dont l’organisation diffère un peu du système romain (ne m’en demandez pas plus, c’est tout ce que j’ai retenu, je ne comprends pas grand chose à ces histoires d’évêques et d’abbés). Au fil des siècles, le monastère est à plusieurs reprises pillé dans des raids vikings, puis reconstruit et agrandi. Il en résulte un site archéologique très intéressant, donc la fouille s’est achevée en 2002, après 25 ans de chantier. Les ruines ont été aménagées de façon à mettre en valeur l’évolution de la vie des moines mais aussi des méthodes de construction.

Musée de l’ancienne abbaye
Place Yann de Landevennec
29560 Landévennec

Tarif adulte: 6€

Fermé de novembre à avril

www.musee-abbaye-landevennec.fr

Bretagne: ancienne abbaye de Landévennec

Au pied des ruines, j’ai eu la joie de découvrir deux jardins, où sont rassemblées des fruits et légumes, ainsi que des plantes aromatiques et médicinales qui étaient utilisées et cultivées au Moyen-Âge. À notre arrivée au musée, nous échangeons quelques mots avec la gardienne (une originaire de l’extrême ouest de la Bretagne, qui nous apprend qu’elle a travaillé pendant plusieurs années dans un minuscule village du Jura suisse, pas loin de chez nous), qui nous parle de la mise en place du jardin, des vertus de certaines des plantes qui y poussent, de leur utilisation à travers les siècles, on sent que le sujet la passionne.

En tout, une centaine d’espèces de plantes sont regroupées dans les jardins potager et médicinal. Les scientifiques en ont établi la liste grâce à des traces de végétaux découvertes pendant les fouilles, datant du 7e siècle au 13e siècles.

Bretagne: ancienne abbaye de Landévennec Bretagne: ancienne abbaye de Landévennec Bretagne: ancienne abbaye de Landévennec Bretagne: ancienne abbaye de LandévennecBretagne: ancienne abbaye de LandévennecBretagne: ancienne abbaye de Landévennec Bretagne: ancienne abbaye de Landévennec Bretagne: ancienne abbaye de Landévennec

Alors que nous arpentons Landévennec avant de nous rendre à l’ancienne abbaye, nous croisons le bâtiment un peu inquiétant d’un hôtel à l’abandon. Au retour, la curiosité l’emporte et je décide de faire quelques pas dans la cour ouverte du bâtiment pour y jeter un coup d’œil. Depuis l’extérieur, on devine les vastes pièces qui ont probablement abrité de belles salles de réception avec vue sur la mer. Tout semble vide depuis longtemps, les portes ont disparu, des éclats de verres provenant des fenêtres brisées jonchent le sol, la structure en pierre et en béton est nue et prise d’assaut par les plantes grimpantes.

Après avoir été occupé par les Allemands pendant la guerre, cet hôtel construit dans les années 30 est racheté en 1948 et connait alors plusieurs décennies de prospérité. Jusqu’au milieu des années 80, l’Hôtel-Restaurant Beauséjour accueille les réceptions de mariage et les fêtes de familles des habitants de la région. Puis, pendant 20 ans, les locataires se succèdent et l’hôtel décline peu à peu. En 2004, ses propriétaires décident de fermer l’établissement et de le mettre en vente. Ils trouvent un acheteur l’année suivante, un médecin du sud tombé amoureux de la région, qui souhaite entreprendre d’importants travaux de rénovation pour y installer un centre de balnéothérapie. Le projet est toutefois trop ambitieux, et les travaux doivent être interrompus au bout de quatre mois, faute d’argent. Depuis 2007, le bâtiment est resté à l’abandon, peu à peu envahi par la végétation, sans qu’aucun projet de rachat n’aboutisse.

Au delà de l’histoire du lieu, mes recherches sur Internet m’ont également amenée à découvrir quelques très belles galeries de photographes adeptes d’urbex – pratique qui me fascine autant qu’elle m’effraie – qui offrent un aperçu de l’intérieur du bâtiment, où je ne me suis pas aventurée. Et qui rappellent, au passage, les règles de base lorsqu’on souhaite explorer des endroits abandonnés: le respect du lieu, et surtout une extrême prudence.

Bretagne: hôtel abandonné à Landévennec, sur la presqu'île de CrozonBretagne: hôtel abandonné à Landévennec, sur la presqu'île de CrozonBretagne: hôtel abandonné à Landévennec, sur la presqu'île de CrozonBretagne: hôtel abandonné à Landévennec, sur la presqu'île de Crozon Bretagne: hôtel abandonné à Landévennec, sur la presqu'île de Crozon Bretagne: hôtel abandonné à Landévennec, sur la presqu'île de Crozon

Le pont de Térénez

Un peu d’architecture moderne, avec cet impressionnant pont suspendu qui enjambe le l’Aulne, sur la route qui relie Crozon à Le Faou. Nous l’avons emprunté une première fois à notre arrivée sur la presqu’île; la traversée est rapide, à peine le temps de lever des yeux un peu ébahis vers les immenses pylônes en béton qui s’élèvent au-dessus de nos têtes, que vous sommes déjà de l’autre côté.

Quelques jours plus tard, alors que nous effectuons le trajet en sens inverse, je constate que le pont dispose de son propre parking, et qu’un passage pour les piétons et les cyclistes est prévu de chaque côté des pistes réservées aux véhicules. Il s’agit en effet de l’unique endroit où il est possible de traverser le fleuve avant plusieurs kilomètres. Nous nous y arrêtons donc un instant, pour admirer aussi bien le chef d’œuvre architectural – qui a valu à ses concepteurs plusieurs récompenses internationales, ainsi que des publications dans des magazines spécialisés – que la vue magnifique qu’il offre sur l’Aulne, peu avant son embouchure dans la rade de Brest.

Bretagne: le pont de Térénez, sur la presqu'île de CrozonBretagne: le pont de Térénez, sur la presqu'île de CrozonBretagne: le pont de Térénez, sur la presqu'île de CrozonBretagne: le pont de Térénez, sur la presqu'île de CrozonBretagne: vue sur l'Aulne depuis le pont de Térénez, sur la presqu'île de Crozon

Coucher de soleil sur l’Atlantique

Je clos ce billet avec l’expérience qui m’a le plus émue pendant ce bref séjour dans le Finistère – alors qu’il s’agit également de la plus simple: admirer le coucher du soleil au bord de l’océan Atlantique.

Ce soir-là, après une belle journée d’explorations du côté de Camaret-sur-Mer, nous prenons la direction de la petite plage de Goulien, située vis-à-vis de Morgat sur la côte ouest de la presqu’île. En y arrivant, aux alentours de 19h, nous constatons avec joie que si le soleil se trouve encore bien au-dessus de la ligne de l’horizon, le ciel, la mer et le sable sont déjà teintés de magnifiques nuances d’or et de rose. À cette heure, la plage est presque déserte; nous croisons quelques autres promeneurs, dont plusieurs sont munis comme moi de leur appareil photo, et surtout des surfeurs qui profitent de cette magnifique lumière et des dernières vagues de la journée.

Bretagne: coucher de soleil sur la plage, au bord de l'Atlantique

Nous marchons un peu sur le sable humide, je ramasse quelques coquillages, nous nous amusons avec les vagues qui viennent mourir à nos pieds. La lumière décline rapidement, l’air fraichit, et le soleil se rapproche toujours plus de la surface de l’eau. Au moment où il disparaît, je ne peux retenir une larme d’émotion.

Bretagne: coucher de soleil sur la plage, au bord de l'AtlantiqueBretagne: coucher de soleil sur la plage, au bord de l'Atlantique Bretagne: coucher de soleil sur la plage, au bord de l'Atlantique

Le lendemain, nous partirons de bonne heure, après un petit déjeuner improvisé sur la plage du port de Morgat, quittant à regret les sublimes paysages que la presqu’île de Crozon nous a offerts au cours de ces quelques jours. Mais ce n’est pas encore tout à fait la fin de mon récit de cette escapade bretonne, puisqu’il me reste à vous parler de la journée que nous avons passée un peu plus au sud du Finistère, entre Douarnenez, le village de Locronan et la réserve naturelle du Cap Sizun.

6 commentaires

  1. AuroreVoyage

    Répondre

    J’ai adoré cet article. Les photos sont magnifiques et j’ai eu l’impression d’y être. Je ne connais que de nom, mais tu donnes très envie de s’y rendre.

    1. Aline

      Répondre

      Merci infiniment Aurore pour ton gentil commentaire, ça me fait super plaisir ! J’ai vraiment adoré ce coin de la Bretagne, ça a été un immense coup de cœur ♥︎

  2. allix

    Répondre

    Nous sommes allés il y a quelques années dans cette région et avons découverts cet endroit magnifique..nous retournons cet été pour y découvrir encore plus de beauté. Gros coup de coeur..Nous conseillons de longer la mer à pied pour se rendre aux caps .La vue est superbe.

    Vos explications et photos sont tops. MERCI

    1. Aline

      Répondre

      Merci beaucoup pour votre petit mot et vos compliments, ça me touche beaucoup ♥︎

      Nous avons eu un immense coup de cœur pour la presqu’île de Crozon et la Bretagne en général. Nous avions d’ailleurs prévu d’y retourner ce printemps ou cet automne, mais ça sera vraisemblablement plutôt pour l’année prochaine.

      Je vous souhaite de magnifiques vacances bretonnes cet été, profitez-en bien !

  3. Marc PENFEUNTEUN

    Répondre

    Merci pour cette magnifique présentation. Cela m’a fait un petit pincement au coeur de voir évoquée l’ANCIENNE abbaye de Landévennec car je me souviens très bien y avoir rencontré les moines et leur avoir acheté les pâtes de fruit et le miel qu’ils y confectionnaient entre 1975 et 1980 lorsque je m’y rendais dans le cadre des camps de scouts marins de Brest dont je faisais partie. Donc un Grand MERCI de m’avoir offert ce magnifique moment de nostalgie 🙂

    1. Aline

      Répondre

      Merci à vous pour votre petit mot !

      Il y a toujours une abbaye à Landévennec, et des moines y vivent encore; la nouvelle abbaye a été construite dans les années 50, c’est vraisemblablement là que vous vous rendiez dans les années 70-80 car le monastère historique est en ruine depuis le début du 19e siècle (c’est devenu un musée dans les années 1990). Les nouveaux bâtiments se trouvent à l’écart du site archéologique, nous ne nous y sommes pas rendus mais l’endroit a l’air magnifique.

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